La mise en place d’une opération Foyers témoins, la distribution de poules ou encore la plantation d’un verger public sont des actions innovantes pour impliquer les habitants autour d’un projet. Dans chaque expérience présentée, les habitants se sont mobilisés et y ont contribué activement. Chaque exemple est transférable à d’autres collectivités en les adaptant aux territoires.
![Foyers témoins, poules, vergers publics, retour sur les différentes expériences présentées lors de l’atelier technique du 10 décembre 2015]( "Foyers témoins, poules, vergers publics, retour sur les différentes expériences présentées lors de l’atelier technique du 10 décembre 2015")
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Opération foyers témoins pour la réduction des déchets
Présentée par Carine Chemineau , Communauté d'agglomération Seine-Eure (CASE) – 70 000 habitants.
Dans le cadre de son Programme local de réduction des déchets, la CASE est la première collectivité de l’Eure à organiser, en 2014, une opération Foyers témoins autour de la réduction des déchets.
Le principe : les foyers volontaires adoptent des gestes simples qui permettent de réduire la quantité de leurs déchets. 26 familles sont recrutées grâce à une communication efficace (journaux, tracts, information dans les réunions de quartier, centre sociaux, crèches, commission d’Élus, bouche à oreille, familles engagées dans la démarche Défi Familles à énergie positive).
Chaque foyer choisi 2 gestes parmi les 11 proposés avec en plus un geste commun à tous : la réduction du gaspillage alimentaire .
L'opération commence par une période « sans gestes » de 4 semaines de pesée des poubelles pour avoir un état zéro. Puis les familles adoptent les gestes choisis et continuent à peser leur poubelle pendant deux fois quatre semaines.
L’opération est ponctuée par des évènements (lancement et clôture), des ateliers (fabrication produits ménagers, etc.), des visites de site (usine d’incinération, etc.). Ces rassemblements contribuent à maintenir les foyers motivés.
Toutes les familles ont fait au moins 4 gestes.
Les gestes privilégiés :
54 % compostage
46 % stop pub
38 % limitation des emballages
23 % lombricompost
Tous les foyers qui buvaient de l'eau en bouteille ont opté pour l'eau du robinet.
Sur les 26 familles participantes, une seule a abandonné.
Résultats quantitatifs : poids de la poubelle : - 45 %, cela correspond à - 138 kg sur un an
Dans le cadre de son Programme local de réduction des déchets, la CASE est la première collectivité de l’Eure à organiser, en 2014, une opération Foyers témoins autour de la réduction des déchets.
Le principe : les foyers volontaires adoptent des gestes simples qui permettent de réduire la quantité de leurs déchets. 26 familles sont recrutées grâce à une communication efficace (journaux, tracts, information dans les réunions de quartier, centre sociaux, crèches, commission d’Élus, bouche à oreille, familles engagées dans la démarche Défi Familles à énergie positive).
Chaque foyer choisi 2 gestes parmi les 11 proposés avec en plus un geste commun à tous : la réduction du gaspillage alimentaire .
L'opération commence par une période « sans gestes » de 4 semaines de pesée des poubelles pour avoir un état zéro. Puis les familles adoptent les gestes choisis et continuent à peser leur poubelle pendant deux fois quatre semaines.
L’opération est ponctuée par des évènements (lancement et clôture), des ateliers (fabrication produits ménagers, etc.), des visites de site (usine d’incinération, etc.). Ces rassemblements contribuent à maintenir les foyers motivés.
Toutes les familles ont fait au moins 4 gestes.
Les gestes privilégiés :
54 % compostage
46 % stop pub
38 % limitation des emballages
23 % lombricompost
Tous les foyers qui buvaient de l'eau en bouteille ont opté pour l'eau du robinet.
Sur les 26 familles participantes, une seule a abandonné.
Résultats quantitatifs : poids de la poubelle : - 45 %, cela correspond à - 138 kg sur un an
Une idée originale pour réduire ses déchets : adopter une poule
Présentée par Jessica Di Bernardo , Communauté d'agglomération Seine-Eure (CASE)
L’agglomération Seine-Eure offre deux poules aux habitants volontaires pour diminuer la quantité de déchets organiques. En contre partie, les foyers participants à l’opération renseignent la collectivité sur la quantité de déchets détournée grâce aux poules.
L’opération commence en 2013, suite à un accord avec l’ADEME pour mettre en œuvre un programme local de réduction des déchets. L’objectif du programme étant de diminuer de 7 % le poids des ordures ménagères.
A elle seule, une poule peut avaler jusqu’à 150 kg déchets organique en une année. Une aubaine pour la collectivité qui réduit ses tonnages de déchets collectés. Mais aussi pour le citoyen qui réduira sa facture lors du passage à la redevance incitative et aura des oeufs frais presque toute l'année.
La CASE fournit aux communes participantes les outils de communication nécessaires à la mise en place du projet.
Elle offre 2 poules à chaque foyer volontaire, un seau, et un guide, soit un budget de 30,50 € par famille.
Les municipalités engagées avec la CASE dans ce dispositif autorisent les habitants à posséder des poules ce qui n’est pas toujours le cas. Les municipalités recensent les familles, informent sur les modalités et rappellent les objectifs de l'opération.
Chaque famille doit avoir un jardin et un poulailler à l’arrivée des deux poules. Elle s’engage à prendre soin des deux pensionnaires et ne pas les manger avant 3 ans. Les habitants possédant déjà des gallinacées ne peuvent pas participer à l’opération.
Pour mesurer la quantité de déchets en moins, les habitants pèsent leurs ordures ménagères pendant quelques mois.
La phase de sensibilisation est particulièrement importante pour éviter le retour de poules. Il s’agit de mettre l’accent sur les contraintes : il faut prévoir 15 min par jour consacrés aux poules, à cela s’ajoute le nettoyage du poulailler. Pendant les vacances, il faut prévoir quelqu’un qui viendra vous remplacer dans les taches quotidiennes. Il s’agit aussi d’adapter son discours lors de l’inscription des foyers pour débusquer les « profiteurs » qui possède déjà des poules.
Une moyenne de 96 kg de déchets détournés de la collecte des ordures ménagères pour les premiers foyers ayant bénéficié de l’opération. La réduction est moins importante lorsque le foyer pratique déjà le compostage.
La pesée est un frein considérable, et la CASE a des difficultés à récupérer les tableaux de pesée.
Voir aussi la fiche "Un poulailler à la maison "
L’agglomération Seine-Eure offre deux poules aux habitants volontaires pour diminuer la quantité de déchets organiques. En contre partie, les foyers participants à l’opération renseignent la collectivité sur la quantité de déchets détournée grâce aux poules.
L’opération commence en 2013, suite à un accord avec l’ADEME pour mettre en œuvre un programme local de réduction des déchets. L’objectif du programme étant de diminuer de 7 % le poids des ordures ménagères.
A elle seule, une poule peut avaler jusqu’à 150 kg déchets organique en une année. Une aubaine pour la collectivité qui réduit ses tonnages de déchets collectés. Mais aussi pour le citoyen qui réduira sa facture lors du passage à la redevance incitative et aura des oeufs frais presque toute l'année.
La CASE fournit aux communes participantes les outils de communication nécessaires à la mise en place du projet.
Elle offre 2 poules à chaque foyer volontaire, un seau, et un guide, soit un budget de 30,50 € par famille.
Les municipalités engagées avec la CASE dans ce dispositif autorisent les habitants à posséder des poules ce qui n’est pas toujours le cas. Les municipalités recensent les familles, informent sur les modalités et rappellent les objectifs de l'opération.
Chaque famille doit avoir un jardin et un poulailler à l’arrivée des deux poules. Elle s’engage à prendre soin des deux pensionnaires et ne pas les manger avant 3 ans. Les habitants possédant déjà des gallinacées ne peuvent pas participer à l’opération.
Pour mesurer la quantité de déchets en moins, les habitants pèsent leurs ordures ménagères pendant quelques mois.
La phase de sensibilisation est particulièrement importante pour éviter le retour de poules. Il s’agit de mettre l’accent sur les contraintes : il faut prévoir 15 min par jour consacrés aux poules, à cela s’ajoute le nettoyage du poulailler. Pendant les vacances, il faut prévoir quelqu’un qui viendra vous remplacer dans les taches quotidiennes. Il s’agit aussi d’adapter son discours lors de l’inscription des foyers pour débusquer les « profiteurs » qui possède déjà des poules.
Une moyenne de 96 kg de déchets détournés de la collecte des ordures ménagères pour les premiers foyers ayant bénéficié de l’opération. La réduction est moins importante lorsque le foyer pratique déjà le compostage.
La pesée est un frein considérable, et la CASE a des difficultés à récupérer les tableaux de pesée.
Voir aussi la fiche "Un poulailler à la maison "
Verger de pommiers près de l’école d’Hénouville
Présenté par Aurélie Dufils , chargée de mission paysage au Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande et Daniel Sannier , Conseiller municipal d'Hénouville
Le conseil municipal des enfants de la commune d'Hénouville (1 250 habitants) a souhaité embellir la cour d'école en plantant des arbres fruitiers. Même si ce projet n’a pu être finalisé dans la cour d’école, le verger a bel et bien été planté juste à côté.
L’équipe municipale a fait appel au Parc naturel des boucles de la Seine Normande et l’Association pomologique de Haute-Normandie pour l’aider dans la mise en œuvre. Les enfants sont restés associés à chaque étape du projet : choix des variétés, plantation, arrosage, taille, entretien, greffage… Ils ont pris conscience de l’action qu’ils souhaitaient mettre en place.
Le projet s’est réalisé en moins d’une année.
Le conseil municipal des enfants de la commune d'Hénouville (1 250 habitants) a souhaité embellir la cour d'école en plantant des arbres fruitiers. Même si ce projet n’a pu être finalisé dans la cour d’école, le verger a bel et bien été planté juste à côté.
L’équipe municipale a fait appel au Parc naturel des boucles de la Seine Normande et l’Association pomologique de Haute-Normandie pour l’aider dans la mise en œuvre. Les enfants sont restés associés à chaque étape du projet : choix des variétés, plantation, arrosage, taille, entretien, greffage… Ils ont pris conscience de l’action qu’ils souhaitaient mettre en place.
Le projet s’est réalisé en moins d’une année.
Verger de Sahurs
Présenté par Aurélie Dufils, et Michèle Pasquis , présidente de l'Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de la Boucle de Roumare
Après le rachat par la commune de Sahurs d’une ferme maraîchère laissée à l’abandon, l’Association pour la sauvegarde de la mise en valeur de la boucle de Roumare décide de prendre en charge la plantation d’un verger. L’APHN conseille sur le choix des variétés de pommiers et de poiriers.
Conjointement, l'Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de la Boucle de Roumare, participe au concours lancé par Yves Rocher "1 000 arbres pour ma planète". Lauréate du concours, l’association pourra acheter des arbres supplémentaires.
L’entretien de la parcelle est assuré par les associations CARDERE et VISITER qui y animent des chantiers de jeunes.
Sur la même parcelle, l’association a aussi restauré une mare, planté des haies champêtres, installé du mobilier et souhaiterait aujourd’hui mettre des animaux sur la parcelle.
Après le rachat par la commune de Sahurs d’une ferme maraîchère laissée à l’abandon, l’Association pour la sauvegarde de la mise en valeur de la boucle de Roumare décide de prendre en charge la plantation d’un verger. L’APHN conseille sur le choix des variétés de pommiers et de poiriers.
Conjointement, l'Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de la Boucle de Roumare, participe au concours lancé par Yves Rocher "1 000 arbres pour ma planète". Lauréate du concours, l’association pourra acheter des arbres supplémentaires.
L’entretien de la parcelle est assuré par les associations CARDERE et VISITER qui y animent des chantiers de jeunes.
Sur la même parcelle, l’association a aussi restauré une mare, planté des haies champêtres, installé du mobilier et souhaiterait aujourd’hui mettre des animaux sur la parcelle.
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