À l’occasion de la COP21, du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, l’AREHN édite sa nouvelle exposition consacrée au changement climatique. Intitulée « Le changement climatique, une réalité en Haute-Normandie », cette exposition présente des éléments locaux et concrets du changement climatique à l’échelle de notre région. Extraits.
Le changement climatique, qu'est-ce que c'est ?
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Suite à la révolution industrielle entamée au XIXe siècle, les sociétés humaines sont devenues fortement émettrices en gaz à effet de serre (GES). Aujourd’hui, leurs concentrations atteignent des niveaux élevés, contribuant à l’accentuation de l’effet de serre… et du réchauffement climatique.
L’effet de serre est le phénomène naturel permettant d'avoir une température moyenne terrestre favorable à la vie : 15 °C au lieu de - 18 °C. L’atmosphère filtre les rayons du soleil et capte leur chaleur.
Avec l’augmentation des émissions de GES liées aux activités humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et gaz fluorés), l’effet de serre est amplifié et entraîne un réchauffement climatique à l’échelle planétaire.
A l’heure de changements climatiques globaux, les effets commencent à être perçus localement. En un siècle, les températures moyennes du nord de la France ont augmenté de 0,8 °C.
Des signes déjà visibles
Au cours des dernières décennies, on constate ainsi des manifestations perceptibles en Haute-Normandie, tant sur la flore que sur la faune.
Il a ainsi été mis en évidence que les dates de semis et les floraisons sont plus précoces, comme c’est le cas pour le lilas et le cornouiller mâle. Les cycles migratoires de certains oiseaux s’en trouvent affectés : martinets et hirondelles arrivent avec dix jours d’avance par rapport à 1970. Les eaux de la Manche se réchauffent également, permettant aujourd’hui le développement de l’huître creuse au large des côtes normandes.
L’effet de serre est le phénomène naturel permettant d'avoir une température moyenne terrestre favorable à la vie : 15 °C au lieu de - 18 °C. L’atmosphère filtre les rayons du soleil et capte leur chaleur.
Avec l’augmentation des émissions de GES liées aux activités humaines (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et gaz fluorés), l’effet de serre est amplifié et entraîne un réchauffement climatique à l’échelle planétaire.
A l’heure de changements climatiques globaux, les effets commencent à être perçus localement. En un siècle, les températures moyennes du nord de la France ont augmenté de 0,8 °C.
Des signes déjà visibles
Au cours des dernières décennies, on constate ainsi des manifestations perceptibles en Haute-Normandie, tant sur la flore que sur la faune.
Il a ainsi été mis en évidence que les dates de semis et les floraisons sont plus précoces, comme c’est le cas pour le lilas et le cornouiller mâle. Les cycles migratoires de certains oiseaux s’en trouvent affectés : martinets et hirondelles arrivent avec dix jours d’avance par rapport à 1970. Les eaux de la Manche se réchauffent également, permettant aujourd’hui le développement de l’huître creuse au large des côtes normandes.
Face aux effets du changement climatique
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Ces changements climatiques posent ensuite la question des impacts sur le long terme. La hausse des températures est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la Haute-Normandie ?
La température moyenne annuelle augmentera : + 1 °C en 2030 et + 3,5 °C en 2080. Le nombre de jours de canicule sera plus important : on attend entre 10 et 40 jours par an de fortes chaleurs, ce qui ne sera pas sans effet sur l’attractivité touristique de la Haute-Normandie et les cultures des plateaux de l’Eure.
Concernant les précipitations, les simulations climatiques de Météo France prévoient une stabilité des moyennes jusqu’en 2050 avant une baisse significative à l’horizon 2080. En revanche, les épisodes de fortes précipitations pourraient être plus fréquents.
Le niveau de la mer continuera de monter. En 40 ans, le niveau moyen de la Manche a déjà augmenté de 10 cm. Et, d’ici 2100, il pourrait s’élever de 40 cm à un mètre.
Sur la même période, les facteurs liés à l’érosion du trait de côte (vent, tempêtes, etc.) pourraient entraîner une accélération du recul des falaises.
La température moyenne annuelle augmentera : + 1 °C en 2030 et + 3,5 °C en 2080. Le nombre de jours de canicule sera plus important : on attend entre 10 et 40 jours par an de fortes chaleurs, ce qui ne sera pas sans effet sur l’attractivité touristique de la Haute-Normandie et les cultures des plateaux de l’Eure.
Concernant les précipitations, les simulations climatiques de Météo France prévoient une stabilité des moyennes jusqu’en 2050 avant une baisse significative à l’horizon 2080. En revanche, les épisodes de fortes précipitations pourraient être plus fréquents.
Le niveau de la mer continuera de monter. En 40 ans, le niveau moyen de la Manche a déjà augmenté de 10 cm. Et, d’ici 2100, il pourrait s’élever de 40 cm à un mètre.
Sur la même période, les facteurs liés à l’érosion du trait de côte (vent, tempêtes, etc.) pourraient entraîner une accélération du recul des falaises.
Stabiliser le climat : tous concernés
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Face à ces menaces, nous sommes tous concernés. Agir contre le changement climatique commence par l’atténuation. Il s’agit de limiter les causes de l’effet de serre additionnel dû aux activités humaines afin de stabiliser la hausse des températures à + 2 °C, température au-delà de laquelle les conséquences seraient catastrophiques pour les sociétés humaines. Cela revient donc à diminuer nos émissions de GES et à décarboner nos sources d’énergie en réduisant la part des énergies fossiles et en augmentant celle des énergies renouvelables.
Aujourd’hui, les émissions de GES de la Haute-Normandie s’élèvent à 30 millions de tonnes équivalent dioxyde de carbone, soit environ 7 % du total des émissions nationales.
S'adapter au changement climatique
La lutte contre le changement climatique passe aussi par l’adaptation : les territoires et leurs habitants doivent se préparer aux impacts prévus à long-terme pour réduire leur vulnérabilité.
Il est nécessaire de repenser les villes et l’habitat pour lutter contre le phénomène d’accumulation de chaleur. L’urbanisme doit évoluer et prendre en compte la climatisation naturelle en associant végétal et étendues d’eau en ville, comme c’est le cas pour l’écoquartier Luciline à Rouen. La limitation de l’étalement urbain et la valorisation des trames vertes et bleues sont également des mesures d’adaptation essentielles.
Les essences forestières, risquant elles aussi d’être impactées par l’augmentation des épisodes de sécheresse en Haute-Normandie, devront être étudiées afin de sélectionner les futurs peuplements forestiers en fonction de leur adaptation au manque d’eau. En matière d’agriculture, les pratiques devront prendre en compte les risques accrus d’érosion et de ruissellement et la sélection des variétés devra évoluer pour trouver des cultures adaptées aux futurs climats.
Aujourd’hui, les émissions de GES de la Haute-Normandie s’élèvent à 30 millions de tonnes équivalent dioxyde de carbone, soit environ 7 % du total des émissions nationales.
S'adapter au changement climatique
La lutte contre le changement climatique passe aussi par l’adaptation : les territoires et leurs habitants doivent se préparer aux impacts prévus à long-terme pour réduire leur vulnérabilité.
Il est nécessaire de repenser les villes et l’habitat pour lutter contre le phénomène d’accumulation de chaleur. L’urbanisme doit évoluer et prendre en compte la climatisation naturelle en associant végétal et étendues d’eau en ville, comme c’est le cas pour l’écoquartier Luciline à Rouen. La limitation de l’étalement urbain et la valorisation des trames vertes et bleues sont également des mesures d’adaptation essentielles.
Les essences forestières, risquant elles aussi d’être impactées par l’augmentation des épisodes de sécheresse en Haute-Normandie, devront être étudiées afin de sélectionner les futurs peuplements forestiers en fonction de leur adaptation au manque d’eau. En matière d’agriculture, les pratiques devront prendre en compte les risques accrus d’érosion et de ruissellement et la sélection des variétés devra évoluer pour trouver des cultures adaptées aux futurs climats.
Exposition disponible à l'emprunt
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Le centre de documentation de l’AREHN propose cette exposition à la location pour accompagner les événements en lien avec le changement climatique et la COP21.
Facile d’accès, elle est disponible au format A0 (85 x 120 cm) sur panneaux souples à oeillets. Elle est également éditée au format kakémono autoportant.
Dans le cas où l'exposition ne serait pas libre, les fichiers sources des panneaux peuvent être obtenus sur demande pour impression.
Informations : Alexandre Dudouble et Lucile Morin
Contact emprunt : 02 35 15 78 19
Télécharger l'exposition en PDF
Facile d’accès, elle est disponible au format A0 (85 x 120 cm) sur panneaux souples à oeillets. Elle est également éditée au format kakémono autoportant.
Dans le cas où l'exposition ne serait pas libre, les fichiers sources des panneaux peuvent être obtenus sur demande pour impression.
Informations : Alexandre Dudouble et Lucile Morin
Contact emprunt : 02 35 15 78 19
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